Herpès génital et grossesse : épidémiologie, manifestations de la maladie, prévention et dépistage. Recommandations pour la pratique clinique du Collège national des gynécologues obstétriciens français (CNGOF) - 23/11/17
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Résumé |
Objectif |
Évaluer la prévalence et les conséquences engendrées par les infections herpétiques génitales chez la femme enceinte.
Méthodes |
Consultation de la base de données MedLine et des recommandations des sociétés savantes françaises et étrangères.
Résultats |
La symptomatologie peut être atypique (NP2). Il n’existe pas d’étude comparant la symptomatologie clinique pendant et en dehors de la grossesse. Par comparaison indirecte, il ne semble pas y avoir de particularité de l’expression clinique de l’herpès génital pendant la grossesse (Accord professionnel). Elle est le plus souvent due à HSV2 (NP2). Soixante-dix pour cent des patientes enceintes ont un antécédent d’infection par un virus Herpès simplex, sans préjuger de la localisation génitale ou labiale, et celui-ci est dans la majorité des cas de type 1 (NP2). La prévalence des lésions cliniques d’herpès à l’accouchement en cas de récurrence est de l’ordre de 16 % contre 36 % en cas d’infection initiale (NP4). Chez les patientes HSV+, l’excrétion herpétique asymptomatique est de 4 à 10 %. Le taux d’excrétion augmente chez les patientes VIH+ (20 à 30 %) (NP2). Le risque de séroconversion HSV pendant la grossesse est de 1 à 5 % (NP2), mais peut atteindre 20 % en cas de couple séro-discordant (NP2). L’interrogatoire n’est pas toujours suffisant pour connaître l’antécédent d’infection herpétique d’une patiente et de son conjoint (NP2) et l’examen clinique peu fiable (NP2). Les hépatites herpétiques et les encéphalites sont rares et potentiellement graves (NP4). Il semble exister une association entre l’infection herpétique non traitée et l’accouchement prématuré (NP3) mais pas en cas d’infection traitée (NP4). Les fœtopathies herpétiques sont exceptionnelles (NP4). Il n’y a pas d’argument pour recommander une prise en charge spécifique de diagnostic anténatal en cas d’infection herpétique pendant la grossesse (Accord professionnel). Le port du préservatif diminue le risque d’infection initiale dans une population de femme non enceinte (NP3). Il n’y a pas d’arguments pour justifier une politique de dépistage systématique pendant la grossesse (Accord professionnel).
Conclusions |
Il existe une forte discordance entre la prévalence de l’excrétion herpétique au moment de l’accouchement et la rareté des infections néonatales. Il existe un manque de données sur l’impact des infections herpétiques pendant la grossesse sur la femme et/ou le fœtus et/ou le nouveau-né en France. Les conséquences fœtales et maternelles sont potentiellement graves mais rares.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Abstract |
Objectives |
To analyze the consequences of genital herpes infections in pregnant women.
Methods |
The PubMed database and the recommendations from the French and foreign obstetrical societies or colleges have been consulted.
Results |
The symptomatology of herpes genital rash is often atypical (NP2) and not different during pregnancy (Professional consensus). It is most often due to HSV2 (NP2). Seventy percent of pregnant patients have a history of infection with Herpes simplex virus, without reference to genital or labial localization, and this is in most cases type 1 (NP2). The prevalence of clinical herpes lesions at birth in the event of recurrence is about 16% compared with 36% in the case of initial infection (NP4). In HSV+ patients, asymptomatic herpetic excretion is 4 to 10%. The rate of excretion increases in HIV+ patients (20 to 30%) (NP2). The risk of HSV seroconversion during pregnancy is 1 to 5% (NP2), but can reach 20% in case of sero-discordant couple (NP2). Questioning is not always sufficient to determine the history of herpes infection of a patient and her partner (NP2) and the clinical examination is not always reliable (NP2). Herpetic hepatitis and encephalitis are rare and potentially severe (NP4). These diagnoses should be discussed during pregnancy and antiviral therapy should be started as soon as possible (Professional consensus). There is no established link between herpes infection and miscarriages (NP3). There appears to be an association between untreated herpes infection and premature delivery (NP3) but not in the case of treated infections (NP4). Herpetic fetopathies are exceptional (NP4). There is no argument for recommending specific prenatal diagnosis for herpes infection during pregnancy (Professional consensus). Condom use reduces the risk of initial infection in women who are not pregnant (NP3). There is no evidence to justify routine screening during pregnancy (Professional consensus).
Conclusion |
There is a strong discrepancy between the prevalence of herpetic excretion at the time of delivery and the scarcity of neonatal infections. There is a lack of data on the impact of herpes infections during pregnancy in France. Fetal and maternal consequences are potentially serious but rare.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Mots clés : Herpès génital, Épidémiologie, Encéphalite, Fœtopathie, Herpès néonatal
Keywords : Genital herpes, Epidemiology, Encephalitis, Fetopathy, Neonatal herpes
Esquema
Vol 45 - N° 12
P. 642-654 - décembre 2017 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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